La récession est une période caractérisée par un ralentissement économique. Un ralentissement, assimilé à une contraction de l’activité économique qui s’étend sur une durée donnée tout en entraînant des conséquences. Au cours des récessions, plusieurs paramètres sont mis en évidence et l’économie est le secteur le plus mouvementé.

Qu’est-ce qu’une période de récession ?

La récession est un temps de contraction économique qui dure sur au moins 6 mois. Généralement, un pays entre en phase de récession lorsque son économie recule sur deux trimestres consécutifs. Une analyse faite en tenant compte du produit intérieur brut (PIB). Pendant les récessions, l’économie du pays touché se rétracte. Malgré, leurs conséquences sur le bien-être de l’économie, ces phénomènes font partie intégrante des cycles économiques.

On dit qu’un pays est en période récession lorsque, le pic de croissance est passé et que ce dernier entre en période de contraction économique. Au minimum, la récession dure 6 mois, mais elle ne peut être définie sur une durée maximale.

Une étude du Bureau nationale de recherche économique a révélé que depuis 1945, les récessions durent en moyenne un peu plus de 11 mois. Les périodes les plus longues font jusqu’à 58 mois. Si la récession dure trop longtemps et devient particulièrement intense, il est question de dépression.

La plus marquante de toutes étant bien entendu la Grande dépression connue par les États-Unis entre 1929 et 1933. Une période cautérisée par une chute d’un tiers du pib. De même que l’économie américaine a été fortement affectée durant cette période, d’autres pays ont également connu cette situation économique. On peut donc citer la France, le Canada et plusieurs autres pays européens.

Comment se passe une récession ?

Un pays récession déclare qu’il est en ralentissement économique en se basant sur l’évolution de son PIB sur six mois. L’un des facteurs les plus importants qui conditionnent la récession est la période, c’est-à-dire la durée sur laquelle elle s’étant. Le PIB est un élément clé qui permet de suivre le déroulement économique au cours de la période de récession.

Au cours de cette période, les états sont touchés par une hausse du chômage entraînant les pertes de revenus et donc la diminution des dépenses. Les récessions entraînent un ralentissement de la croissance des entreprises et ce recul de l’économie affecte plusieurs autres secteurs.

La définition récession fait ressortir un terme principal qu’est le ralentissement économique. Ce dernier est constaté sur tous les marchés et la crise peut même atteindre les niveaux de production. La récession en plus de toucher l’économie réelle, peut affecter au niveau d’autres activités comme le trading ou même les cryptomonnaies. C’est-à-dire que l’économie virtuelle subit également les conséquences de ce recul PIB.

Quelles sont les conséquences d’une récession ?

En fonction de son taux, la récession économie peut avoir d’importantes conséquences. Ainsi, ces effets récessions peuvent toucher plusieurs secteurs.

Les effets sur les entreprises

Les entreprises sont les plus affectés par ce phénomène, car dans l’incapacité de s’adapter à la situation économique nombreuses d’entre elles font faillite. Cela entraîne ainsi les pertes d’emploi dès le premier trimestre de la récession.

Les grandes entreprises sont les plus à même à résister à la crise et elles réduisent les coûts au niveau de toute la chaîne de production. Si elles parviennent à maintenir le personnel sans être obligé de faire un licenciement, elles mettent quand-même un frein au recrutement. Les entreprises sont au cours de cette récession période beaucoup plus réticentes à faire des investissements sur le long terme. Alors que cela peut se retourner contre elles en retardant le lancement et développement de nouvelles créations. Durant cette crise, les matières premières deviennent de moins en moins accessibles.

Les effets sur les marchés boursiers

Le marché des actions ou les marchés financiers en général sont sans surprise affectés par le ralentissement économique. L’économie est mise à mal, les entreprises en souffrent et ceci se ressent naturellement sur la valorisation boursière. Les entreprises cotées en bourse cherchent à optimiser les rendements et s’intéressent à la réduction des prix, pour ainsi compenser les baisses de vente. Les entreprises décident même de céder des actifs non-essentiels pour ainsi renforcer leur bilan. Certaines peuvent même recourir à des alternatives plus drastiques comme le gel, l’amputation ou même l’abandon du versement des dividendes.

Les effets sur les prix de l’immobilier

Durant la récession dépression, le prix des logements baisse considérablement, une réduction qui peut s’expliquer par de nombreuses raisons. Toutefois, les propriétaires de longue date ne seront pas vraiment affectés par cette crise. Ces derniers ne remarqueront qu’une baisse temporaire de la valeur de leur bien. Mais cette situation constituera un véritable problème pour les nouveaux propriétaires en cours d’acquisition. Ces derniers peuvent rapidement se retrouver en déficit.

Qu’est-ce qui entraîne une récession ?

La récession ralentissement peut venir de n’importe quel secteur et ce dernier peut ensuite entraîner les autres par effet domino. En effet, les facteurs qui peuvent participer au déclin du PIB sont considérables. En voici quelques-uns :

  • une crise financière, comme une chute des cours boursiers ;
  • une réduction des dépenses publiques ;
  • chômage de masse ;
  • bulles financières ou immobilières ;
  • surendettement des sociétés, et ménages ;
  • une hausse des intérêts ;
  • une perturbation soudaine de l’offre et de la demande surtout avec les produits comme le pétrole ;
  • inflation excessive et durable.

Comment sortir de la récession ?

Avec les nombreuses conséquences importantes que cette situation peut avoir sur l’économie, il va devoir très vite y remédier. Dans ce cadre, quelques mises en œuvres peuvent être effectuées pour sortir de la crise ou éviter de rentrer dans la dépression.

Ainsi des traitements sont proposés avec  deux principales écoles qui se contredisent toutefois dans les approches de solutions. En effet, il s’agit de l’approche libérale et de celle keynésienne. La première prône une correction du déséquilibre en cause en jouant sur les mécanismes de l’économie. Ensuite, on retrouve l’approche keynésienne prônant un interventionnisme des pouvoirs publics à travers des mesures de relance. Un système qui pourra s’appuyer sur le soutien de la demande. Les deux solutions sont toutes aussi intéressantes et leur application nécessitera des mises en œuvres.

Comment anticiper une récession ?

A défaut d’attendre d’être secoué par cette situation économique, il est bien possible d’anticiper la récession. En effet, grâce à certaines actions l’on peut parvenir à ralentir ou même à éviter une éventuelle récession crise.

Pour se faire, il faudra dans un premier temps, chercher à rembourser les dettes de façon progressive. Il est important de les éliminer le plus tôt possible pour éviter que cela vienne exploser pour ensuite conduire à une situation économique délicate.

Ensuite, il faudra optimiser le rendement économique et chercher à faire le moins de dépenses possibles. Dans les entreprises, les actifs peu pertinents peuvent être supprimés. Il est essentiel de maintenir un portefeuille équilibré tout en conservant une perspective à long terme. Ainsi on pourra profiter au mieux des périodes de croissance et de résister aux sursauts de volatilité. Et ainsi, les taux intérêt seront plus importants.

Pour plus de sérénité dans les choix, il faudra garder son calme, car les décisions prises auront une grande incidence sur la gestion de la situation. La majorité des entreprises doit pouvoir contenir la crise pour éviter le déséquilibre économique. Ainsi, même si certains marchés sont touchés d’autres, pourront résister. Il ne faudrait pas que tous les domaines soient très vite engloutis. Car comme le disait Harry Truman « Il y a récession quand votre voisin perd son travail, dépression quand vous perdez le vôtre ».

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Anthony

Anthony

Mordue de chiffres depuis mon premier Monopoly, j'ai toujours su que le business et la finance étaient bien plus amusants qu'ils n'en avaient l'air. Après tout, qui n'aime pas un peu de drame économique entre deux articles sur les tendances boursières ? Entre une acquisition audacieuse et une analyse des marchés émergents, j'ai découvert une passion pour les mots, mariant mes deux amours : l'écriture et l'économie. Je dévore chaque actualité comme une friandise financière. Ici, je partage avec vous mon penchant pour les graphiques et les bilans. Alors, prêts à plonger dans cet univers fascinant avec une touche de folie? Suivez le guide !

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