De nombreuses techniques peuvent être utilisées pour évaluer la rentabilité potentielle et la situation financière d’une entreprise.
Table des matières
Les états des flux de trésorerie
Les états de trésorerie sont plus utiles que les ratios pour projeter la capacité d’une entreprise à rembourser ses dettes, pour établir les besoins de trésorerie potentiels afin de soutenir l’augmentation des ventes et des dépenses d’investissement, et pour identifier les modèles de politique financière de l’entreprise.
Les déclarations prévisionnelles
En projetant les états financiers d’une entreprise dans des conditions supposées variables, vous pouvez connaître les effets des risques des conditions supposées : le ralentissement économique, les grèves, les efforts de promotion importants, ou les autres variables qui affectent les opérations de l’entreprise. Les résultats ne sont toutefois fiables que dans la mesure ou les hypothèses retenues sont respectées.
L’analyse du seuil de rentabilité
Si les coûts fixes et variables d’une entreprise sont connus, il est possible de calculer le volume des revenus nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité. Plus important encore, compte tenu de ces volumes prévus, il est possible de calculer le bénéfice attendu à ces niveaux.
La vente au seuil de rentabilité est le volume de ventes auquel la contribution aux coûts fixes est égal aux coûts fixes. Les coûts fixes sont des dépenses qui ne varient pas en fonction des ventes. L’entreprise aurait encouru ces coûts même si elle n’avait pas fait de vente. La contribution aux coûts fixes est le pourcentage d’un euro de vente qui n’est pas utilisé dans les frais de production et de vente (ces coûts sont communément appelés les coûts variables). Le seuil de rentabilité des ventes est donc calculé en divisant les coûts fixes par le pourcentage de contribution : Ventes au seuil de rentabilité = coûts fixes x (ventes – coûts variables) / ventes.
Par exemple, si les coûts variables représentent 40 % d’un euro de ventes et que les coûts fixes de l’entreprise sont de 30 000 euros, l’entreprise doit vendre 50 000 euros (30 000 euros / 0,6) pour atteindre le seuil de rentabilité. Pour un chiffre d’affaires de 50 000 euros, les coûts variables sont de 40 %, soit 20 000 euros, ce qui laisse 30 000 euros pour couvrir les coûts fixes.
Le bénéfice à n’importe quel niveau de vente peut être calculé simplement en multipliant la vente prévisionnelle par la marge sur les coûts variables et en soustrayant les coûts fixes. Il s’agit d’une relation linéaire, ce qui permet de la représenter sous forme de graphique pour une référence pratique. Il est important de souligner à nouveau que le profit est différent de l’argent liquide. Une entreprise en phase de croissance peut être rentable tout en ayant un déficit de trésorerie important.