Un crédit rapide est un prêt octroyé à l’emprunteur par la banque, et ce, dans une période d’étude de dossier plus ou moins réduite. Il peut s’agir d’un prêt immobilier, d’un prêt personnel ou autre. En général, le délai entre la signature du contrat et la réception des fonds est fixé à une semaine minimum. Au cours de cette période, la banque doit évaluer la solvabilité du bénéficiaire à travers les documents et les justificatifs fournis. Sur ce, comment les établissements bancaires étudient-ils le dossier d’un emprunteur pour un crédit rapide ?

L’évaluation des revenus de l’emprunteur

Pour déterminer l’accord ou non d’un crédit à sa clientèle, l’établissement financier (la banque) doit en premier lieu calculer le taux d’endettement de l’emprunteur. Ceci concerne exclusivement les charges rapportées aux ressources. Pour en savoir plus sur le sujet, vous pouvez vous référer au site https://www.floabank.fr/credits/gamme-credits. Par ailleurs, la banque doit aussi étudier les revenus (calcul du « reste à vivre ») du demandeur de crédit.

Cette disposition est entreprise dans le but d’anticiper la situation financière du ménage pendant la période de remboursement du prêt. Selon les résultats obtenus, le prêteur sera en mesure d’accepter un taux d’endettement restrictif, standard ou plus souple. Lorsque les critères associés aux revenus ne sont pas conformes, la banque est en droit de refuser votre demande d’emprunt.

Le reste à vivre

Le reste à vivre est essentiellement lié au revenu. En effet, c’est la part restant au ménage pour financer ou gérer les dépenses courantes, une fois les charges d’emprunts payées. Pour le calculer, vous devez vous baser sur les mensualités.

Autrement dit, il vous faudra déduire des revenus nets, les échéances d’emprunts de tous vos crédits. En tenant compte des conditions établies, la banque doit vérifier que le reste à vivre est suffisant pour assurer les besoins du foyer.

Le quotient familial

Le quotient familial est un critère complémentaire du « reste à vivre ». Il représente le revenu disponible annuel par individu. Pour le déterminer, vous devez faire le rapport entre les revenus nets hors charges d’emprunts et le nombre de personnes constituant le foyer.

Certaines banques retiennent le nombre réel d’individus tandis que d’autres emploient le nombre de parts fiscales du foyer. Par exemple, votre établissement bancaire peut exiger un quotient familial de 5 000 euros avant de vous accorder un crédit rapide.

Les dépenses futures

Lors du processus d’évaluation de la demande de crédit, les banques effectuent une estimation des futurs besoins de l’emprunteur. À ce niveau, certaines charges feront l’objet d’une étude minutieuse. Celles-ci se rapportent à divers éléments tels que les dépenses d’équipements, le loyer d’un logement ou l’achat d’un véhicule.

Pour valider cette étape, le demandeur doit avoir une épargne suffisante ou une capacité de financement adéquate.

Le scoring* de l’emprunteur

À l’issue de l’étude des revenus, la banque effectue le calcul d’un scoring*. En réalité, c’est une note assignée au futur emprunteur. Ceci est entrepris suivant un certain nombre de critères qualificatifs. Ce score permet à l’établissement financier d’évaluer la qualité du dossier et de déterminer le niveau du risque qu’il doit prendre.

En tant qu’emprunteur, sachez que votre demande peut être refusée ou acceptée suivant une évaluation globale axée sur plusieurs critères. Ce qui implique que vous pouvez obtenir votre financement si vous avez une bonne note (apport conséquent, CDD** réguliers).

Dans l’optique où les paramètres étudiés produisent un score faible, la banque risque de rejeter votre demande. Lorsque les banques sont en présence d’une forte note, elles améliorent les conditions de prêt, et ce, dans l’objectif d’attirer le demandeur.

Ainsi, il vous suffira de soumettre une caution mutuelle en termes de garantie pour valider votre demande de crédit rapide. Parmi les éléments examinés lors de l’élaboration du scoring* de l’emprunteur, vous pouvez trouver la situation familiale, la durée du prêt, etc. Les plus significatifs sont la situation professionnelle, l’âge et l’apport personnel du souscripteur.

Appréciation globale du dossier fourni par l’emprunteur

D’autres informations sont employées par les établissements bancaires pour compléter la demande de l’emprunteur. Il s’agit des relevés de compte courant et de la capacité d’épargne. Ces éléments sont moins quantifiables. Toutefois, ils permettent de trouver un profil favorable. Ce qui peut avoir un impact positif sur les conditions de financement et bien sûr, sur le scoring*.

L’analyse des trois derniers relevés bancaires est cruciale pour définir le comportement financier de l’emprunteur. À cette étape, les banques vérifient les données fournies telles que les pensions alimentaires, les allocations, les salaires, les charges d’emprunts en cours et autres. Pour information, les incidents de paiement (retards de paiement sur échéance d’emprunt ou découverts) peuvent vous décrédibiliser.

Grâce aux relevés de compte, les prêteurs ont la possibilité d’étudier le train de vie des demandeurs. Cette analyse se fait compte tenu de la composition du foyer. Bien sûr, leurs habitudes de consommation sont aussi examinées de manières approfondies. Les établissements bancaires ont mis en œuvre cette procédure dans le but de s’assurer que le montant emprunté sera remboursé à la période convenue dans le contrat.

En ce qui concerne la capacité d’épargne, le prêteur va prendre en compte le montant épargné chaque mois. Cette disposition permet d’évaluer la faculté ou la capacité du souscripteur à réagir face à une augmentation éventuelle de ses charges fixes. Ladite évaluation est souvent effectuée par les banques pendant l’étude de dossier associée à la demande de crédit rapide.

*L’évaluation du risque de défaut de paiement basé sur des données financières.

**Contrat à Durée Déterminée

Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.

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Quentin

Quentin

Dès que j'ai troqué mon porte-monnaie d'enfance contre ma première calculette, j'ai compris que les numéros et moi, c'était une grande histoire d'amour. Écrire sur la finance ? C'est comme demander à un gourmet s'il souhaite un peu de truffe sur son risotto ! Plonger dans le monde trépidant du business, décrypter les tendances et écrire pour un public curieux, c'est un peu ma recette secrète pour une vie épicée. Ici, je fusionne humour et sérieux pour vous servir des articles croustillants. Avec moi, les bilans comptables prennent des airs de romans à suspens. Vous doutez ? Lisez et laissez-vous surprendre !

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